Ça faisait un mois que je n'étais pas retournée voir mes parents. Il y a des choses qui ne changent jamais. Les parents par exemple. Papa, toujours aussi paresseux. Maman, toujours aussi dépensière. Contrairement à Mimi, mon chat, imprévisible, tantôt câlin, tantôt mesquin. Quant à mon frère, c'est difficile à dire. Futur bachelier (on l'espère tous), il sait depuis plus d'un an ce qu'il souhaiterait faire après la terminale. Il est dans son petit monde et c'est bien comme ça. Ce week-end là, mon frère et moi étions malade tous les deux, ce qui n'était pas arrivé depuis environ 10 ans. Lui, enchaînant une infection des bronches après une gastro-enterite. Moi, une espèce de toux grasse qui me poursuit depuis deux semaines. Vive le troc des microbes.
Ma chambre, ça fait des années qu'elle est ce que qu'elle est. Un grand bazar. Imaginez un gros tas de fringues à droite, un lit à gauche, un bureau avec des vieux cours et des bouquins en vrac, une bibliothèque qui fait aussi présentoir à chaussures, et depuis toujours en constante prolifération, les fringues de maman et ses broutilles. Ma chambre est devenue un véritable dépotoir au fil des années et je me sens incapable de la ranger. Je me sens IMPUISSANTE. Il faudrait simplement faire le vide et recommencer. Ce serait tellement plus simple si tout était en Lego. Allez on casse tout, on reconstruit. Ou comme dans les Sims, où on peut changer d'intérieur à l'infini et où le bordel n'existe pas surtout.
Pendant mon court séjour, Maman a encore cuisiné pour 10. On a mangé du pho à tous les repas et je pense qu'ils en mangent encore ce soir. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, le pho est une soupe vietnamienne, dans laquelle on met des nouilles de riz, de la viande de boeuf et de porc, des pousses de soja, bref ce qu'on a envie. Plus on laisse mûrir la soupe, plus c'est bon.
Après le repas, samedi soir dernier, j'ai traîné avec mon frère, chose plutôt rare, on a regardé le dernier épisode de How I met your mother (série que je conseille fortement). Puis, il m'a enseigné les règles de bases du poker et du black jack. Ce n'est pas si difficile, il faut juste savoir jouer la comédie. "Allez, je mets 10 000 balles sur ce coup-là. Ça t'en bouches en coin, hein ? Bon t'abandonnes ou pas ?" Bon je caricature un peu, je sais bien. Pour finir, il m'a montré des conneries sur Internet avant de dormir.
Le dimanche, jour du retour, est également le jour où l'on parle le plus, au déjeuner et surtout pendant le trajet qui nous mène vers la gare de Lyon. Après quelques conseils et des encouragements pour repasser ce sacré permis, j'ai repris le train avec un sac à dos bien plus chargé qu'à aller (merci maman pour les cookies). Comme d'hab.
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