dimanche 8 août 2010

Déménagement

Ça y est c'est ma dernière semaine de stage. Un an que j'habite au Puy-en-Velay. Je n'ai pas vu le temps passer. Je suis en train de faire les cartons pour déménager à Villeurbanne le week-end prochain. Mes parents ainsi que ma grand-mère et une de mes tantes viendront m'aider à descendre tout mon bazar dans la camionnette. J'ai du mal à me rendre compte que je vais quitter le Puy, surtout les personnes que j'ai rencontrées. Je suis triste tout d'un coup. Je me rappelle m'être souvent dit à moi même lors des moments de grande déprime : "T'inquiètes pas, tu pars bientôt, tout ça sera oublié".
J'ai passé mon permis, la troisième tentative le vendredi 30 juillet. Ça a pas marché. J'ai roulé trop à droite, un petit moment d'inattention. Tanpis, ce sera pour une autre fois, probablement à Lyon, si j'arrive à trouver une auto-école qui accepte mon dossier. C'est pas gagné. Que vais-je faire ? C'est désespérant. J'aimerai reconduire un peu avant la rentrée. J'ai peur de perdre ce que j'ai appris. Je ne comprends pas pourquoi j'ai autant de difficultés à avoir ce permis. Et j'ai beaucoup de mal à accepté ces échecs. Je me sens nulle.
Tout ce que je souhaite c'est reprendre quelques heures de conduire, pour me montrer et montrer au moniteur que je sais conduire prudemment. (Yes I can)
Je n'aurai surement pas Internet dans mon studio à Villeurbanne, donc encore moins d'occasions d'écrire sur ce blog.  J'espère que le prochaine fois que j'écrirai ce sera pour annoncer que j'ai obtenu ce foutu permis.

lundi 28 juin 2010

Ca m'énerve

Comme si ma vie n'était pas assez compliqué comme ça. J'ai beau me dire qu'il y a des personnes plus malheureuses que moi, je n'arrive pas à relativiser.
Ça y est je me sens mal. Je viens de me taper la moitié du paquet de frosties en un quart d'heure, par anxiété.
Pourquoi suis-je nulle à ce point ? Pourquoi ai-je autant de difficultés à faire quelque chose d'apparemment facile pour la plupart des gens ?
Je ne repasserai peut être jamais ce permis. Et si le moniteur d'auto-école me mentait ?
Pourquoi ai-je autant de mal ? Et pourquoi ai-je autant mal ?
Les heures de conduite se suivent et se ressemblent. Je n'ai pas l'impression de progresser d'un cours à l'autre. Demain matin, ce sera encore la même galère je ne regarderai pas assez loin, je ne ferai pas attention à l'arrière de la voiture quand je tourne. J'espère qu'on fera des manoeuvres et de la voie à grande vitesse demain. Ça fait longtemps. Ça fait plusieurs heures où je ne fais que de la ville.
Allez j'arrête de me faire du mal.

dimanche 2 mai 2010

Happy Week-End !

Cela fait bientôt 45 minutes que tu as pris le train et il y a une heure tu étais encore avec moi. Bien que je sois maintenant un peu triste, je ressens encore toute la joie de ce week-end. C'était ton anniversaire, j'espère que ça t'a plu. 
Lorsqu'on me demande ce que je fais pendant les week-end passés avec toi, je réponds souvent "rien" ou "pas grand chose". Ce qui est faux mais il est difficile de raconter fidèlement ce qu'on fait ensemble. De plus, ce n'est pas mon style de m'étaler sur ma vie (d'où l'existence de ce blog me diras-tu). Puis, si je le faisais, tout le monde serait jaloux !
Pour moi un week-end en ta présence, c'est un tourbillon de bonheur. Des délires, des rires à n'en plus finir. Même si on ne fait rien de "concret", le fait d'être tous les deux nous comble parfaitement. Pas besoin de remplir notre week-end avec des activités en tous genres.
Nous passons pas mal de temps à cuisiner, manger, se parler, regarder la télé, se promener et au lit...pour dormir (m'enfin ! ;)). Toutes ces petites activités que l'on fait quotidiennement seul prennent beaucoup beaucoup plus de temps lorsqu'on est à deux. Mais c'est 10 000 fois mieux !
Lorsque tu es là, nous prenons le temps de vivre. Nous sommes tellement heureux d'être ensemble que nous oublions les heures qui défilent.
Lorsque mes soucis refont surface et que je t'en parle, il suffit d'un baiser ou d'une caresse pour me faire tout oublier.

J'ai l'impression d'avoir fait un rêve (un beau). Mes yeux ont du mal à s'ouvrir,  mais il est temps de se réveiller. 

Allons écrire ce rapport de stage maintenant.

vendredi 23 avril 2010

Depressed

Friday night, alone in le Puy-en-Velay

I feel unhappy tonight. I can't stop thinking at this driving license. There is a good opportunity to work for 2 weeks in Ireland and I can't take it because I don't have this f****** driving license ! Somebody else will go. What a pity !
I have just watched the last episode of How I met your mother. (Season 5 episode 20). I laughed a little, but I keep feeling very down. I don't know what to do now. There is plenty of things to do : reading, watching tv, playing viola, going out to drink some beer (i will never do that alone)...I just want to do NOTHING.
This week-end, I plan to write this boring compulsory report about my internship. I really don't want to do it. It's not that I don't have anything interesting to tell. In fact, there is a lot to tell about this internship. I have to choose and think about what to write. Too hard for me.
I am not used to write in English. It's not that easy. Writing these few lines makes me sleepy.
Oh my bed, I am coming. 
Crap, I haven't done my dishes yet.


jeudi 22 avril 2010

75ème heure de conduite

La 75ème heure de conduite, c'était hier. J'avais la flemme d'écrire et autre chose à faire. Avec le moniteur, j'ai tout d'abord travaillé le démarrage.
Comment bien faire démarrer une voiture (par exemple lorsque le feu passe au vert) :
  • Lâcher légèrement la pédale d'embrayage sans atteindre le point de patinage.
  • Appuyer sur la pédale d'accélérateur progressivement.
  • Lâcher complètement la pédale d'embrayage. Rester appuyer sur la pédale d'accélérateur.
C'est une des premières choses que l'on apprend quand on commence la conduite, mais j'ai dû très vite oublier comment on démarrait correctement. :-/ Au démarrage, la voiture a tendance à un peu reculer avant d'avancer, mais le moniteur dit que c'est normal et que ça viendra.

Pendant cette heure de conduite, j'ai appris à reconnaître les intersections. Il faut regarder loin, de gauche à droite.
Liste non exhaustive des indices pour reconnaître une intersection :
  • Panneaux explicites (interdiction de tourner à droite, priorité à droite, rond-point...)
  • Rupture de trottoir
  • Rupture de ligne de stationnement
  • Passage pièton
  • Cabine téléphonique
  • Bouche d'incendie
  • Panneau directionnel
  • Nom de rue
  • Rupture de rangée d'arbres
  • Panneau d'information, affichage public
  • Ligne blanche de stop
  • Ligne pointillé de cédez-le-passage
  • le passage de la lumière
  • une voiture qui tourne ou qui s'apprête à tourner (clignotant)
  • feux rouges
  • miroirs bombés
  • poubelles verres...
Ce sont ceux qui me reviennent en tête. Il y en a sûrement d'autres encore...
J'ai ainsi dit à haute voix tous ces indices tout en continuant bien sûr à commenter ma conduite. Ces indices n'annonçaient pas toujours une intersection mais j'avoue que ça permet d'être plus vigilante et moins surprise sur la route.

Dans les bons points, je n'ai pas regardé mon levier de vitesse de toute la leçon et j'ai l'impression d'avoir mieux conduit que la dernière fois.

Pour finir, j'ai donné un petit chèque de 325€ pour 10 heures de conduite. Ce qui fait au total : 3011 € ! Passée la barre des 3000...Quelle douleur !


lundi 19 avril 2010

74ème heure de conduite ou la conduite pour les nuls

Voici la suite de mes aventures au volant !
Petit rappel : J'ai passé deux fois mon permis sans succès. Après s'être marié, mon moniteur a décidé de fermer son auto-école. Ça tombait bien, je pensais en changer. Je me suis donc retrouvé à l'auto-école "Arc-en-ciel" (que c'est mignon) et heureusement je n'ai pas dû repayer de frais d'inscription. Ça m'a couté déjà bien assez cher comme ça !
Avec la première auto-école, j'ai aligné 70 heures de conduite (ça fait un bon paquet de fric) et avec la deuxième depuis fin février j'en suis qu'à ma 4ème heure. 
Combien ai-je dépensé jusque là ? (gling gling) 2686 € ! (avec 175€ l'inscription et le passage du code et 2x85€ coût de deux présentations au permis, directement dans la poche de l'inspecteur). Et je n'ai pas encore payé les heures de la deuxième auto-école.
J'aurai dû commencer ce blog dès le début de mon apprentissage de la conduite pour que tout le monde puisse comprendre mon désarroi, mon ras-le-bol !
J'ai pris une bonne résolution. Je vais raconter chacune de mes heures de conduite jusqu'à mon 3ème passage. Je me rendrai ainsi compte du désastre, non non voyons soyons optimiste, de mes PROGRES.

Aujourd'hui, 74ème heure de conduite, je m'y rends plutôt confiante, avec une seule phrase dans la tête que je répète comme un mantra :"Fais tes contrôles!". Je dis bonjour au mono, je m'installe jusqu'ici tout va bien. Attention, il faut quitter la place de parking. Donc bien sur je contrôle. Je déserre le frein à main. Je démarre la voiture. La voiture recule. Boum ! Première erreur. Il fallait se mettre au point de patinage avant de déserrer le frein à main. Le moniteur me demande de continuer à commenter ma conduite, ce que je fais depuis 2 leçons maintenant et que je n'avais jamais fait auparavant. Je conduis tant bien que mal jusqu'à Chadrac pour faire des manœuvres. D'abord les créneaux puis les rangements en bataille.

Comment faire un bon créneau ? Comme toute manœuvre, le créneau se fait au point de patinage. Bien penser à garder la même allure le long de la manœuvre.
  • Signaler que l'on va faire un créneau. Mettre le clignotant
  • Se mettre parallèle à la voiture derrière laquelle on souhaite faire son créneau. Laisser environ un mètre d'espace entre les deux voitures.
  • Reculer au point de patinage en utilisant que la pédale d'embrayage et la pédale d'accélération pour aller plus ou moins vite.
  • Contrôler partout, surtout derrière.
  • Quand notre roue arrière arrive au niveau du parechoc de la voiture, on braque tout en continuant de rouler. Contrôler derrière !
  • Une fois que la voiture est à 45°C par rapport au trottoir, on contrebraque progressivement à fond tout en roulant.
  • Contrôler derrière.
  • Une fois que l'on est parallèle au trottoir, contrebraquer pour mettre les roues droites.
  • Reculer en vision directe pour voir si la voiture est bien parallèle.
Pour sortir, ne pas hésiter à reculer davantage, pour ne pas cogner la voiture d'en face. Bien sur; contrôle et clignotant avant de s'engager.


Les créneaux à droite, c'était pas trop mauvais, ça passait mais ceux à gauche, c'était assez dur (j'ai même braqué à droite au lieu d'à gauche une fois :/). Bref, j'ai encore besoin d'entraînement.


Allez maintenant les rangements en bataille (mes préfères, c'est bien à cause de ça que j'ai foiré la deuxième fois mon permis).
  • Mettre le clignotant.
  • Se mettre en perpendiculaire par rapport à la voiture à côté de laquelle on souhaite se garer. Laisser environ un mètre d'espace entre notre voiture et l'autre voiture.
  • Reculer au point de patinage en vision directe. Garder la même allure.
  • Dès que le (premier) feu arrière de la voiture apparaît dans la vitre arrière de notre voiture, braquer progressivement à fond. 
  • Ne pas oublier de contrôler. Vérifier que la voiture passe entre les deux voitures.
  • Une fois que la voiture est parallèle aux deux voitures, contrebraquer pour mettre les roues droites.
  • Reculer en vision directe pour s'assurer que les roues sont droites.
Les rangements en bataille, c'était généralement mieux que les créneaux. Mais le mono n'était pas très convaincu. D'après lui, il faut que j'arrive à faire ses manœuvres TOUTE SEULE sans qu'il ne parle. Difficile, il ne peut pas s'empêcher de me faire des remarques à tout bout de champ !


Après, on est allés chercher le prochain élève. Et là il m'a dit que j'avais pas mal de mauvaises habitudes, relevant généralement de problèmes mécaniques.
  1. Démarrage. Je ne démarre pas assez vite. Tellement pas assez vite que si la voiture n'était pas une diesel, elle aurait déjà calé. Donc la prochaine fois, bien appuyer sur la pédale d'accélération avant de lâcher la pédale d'embrayage.
  2. Mauvaise manie de regarder le levier de vitesse. Ça c'est une mauvaise habitude récente. Je ne comprend pas. J'ai du mal à passer de la deuxième à la première. Je passe au milieu avant de passer sur la première. Alors qu'il suffit de pousser !
  3. Ne pas regarder le volant. Regarder la direction où l'on va. C'est la première fois qu'on me fait cette remarque.
  4. Hésitation générale dans le choix des voies. Apprendre à être dynamique.
Bref, il faut d'abord éliminer les problèmes mécaniques et là j'aurai moins d'hésitation.
Allez, je suis optimiste. Je repasserai ce p***** de permis en juin ou en juillet.
Vive mercredi pour la prochaine heure !


lundi 8 février 2010

Week-end à la maison

Ça faisait un mois que je n'étais pas retournée voir mes parents. Il y a des choses qui ne changent jamais. Les parents par exemple. Papa, toujours aussi paresseux. Maman, toujours aussi dépensière. Contrairement à  Mimi, mon chat, imprévisible, tantôt câlin, tantôt mesquin. Quant à mon frère, c'est difficile à dire. Futur bachelier (on l'espère tous), il sait depuis plus d'un an ce qu'il souhaiterait faire après la terminale. Il est dans son petit monde et c'est bien comme ça. Ce week-end là, mon frère et moi étions malade tous les deux, ce qui n'était pas arrivé depuis environ 10 ans. Lui, enchaînant une infection des bronches après une gastro-enterite. Moi, une espèce de toux grasse qui me poursuit depuis deux semaines. Vive le troc des microbes.

Ma chambre, ça fait des années qu'elle est ce que qu'elle est. Un grand bazar. Imaginez un gros tas de fringues à droite, un lit à gauche, un bureau avec des vieux cours et des bouquins en vrac, une bibliothèque qui fait aussi présentoir à chaussures, et depuis toujours en constante prolifération, les fringues de maman et ses broutilles. Ma chambre est devenue un véritable dépotoir au fil des années et je me sens incapable de la ranger. Je me sens IMPUISSANTE. Il faudrait simplement faire le vide et recommencer. Ce serait tellement plus simple si tout était en Lego. Allez on casse tout, on reconstruit.  Ou comme dans les Sims, où on peut changer d'intérieur à l'infini et où le bordel n'existe pas surtout.

Pendant mon court séjour, Maman a encore cuisiné pour 10. On a mangé du pho à tous les repas et je pense qu'ils en mangent encore ce soir. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, le pho est une soupe vietnamienne, dans laquelle on met des nouilles de riz, de la viande de boeuf et de porc, des pousses de soja,  bref ce qu'on a envie. Plus on laisse mûrir la soupe, plus c'est bon.

Après le repas, samedi soir dernier, j'ai traîné avec mon frère, chose plutôt rare, on a regardé le dernier épisode de How I met your mother (série que je conseille fortement). Puis, il m'a enseigné les règles de bases du poker et du black jack. Ce n'est pas si difficile, il faut juste savoir jouer la comédie. "Allez, je mets 10 000 balles sur ce coup-là. Ça t'en bouches en coin, hein ? Bon t'abandonnes ou pas ?" Bon je caricature un peu, je sais bien. Pour finir, il m'a montré des conneries sur Internet avant de dormir.

Le dimanche, jour du retour, est également le jour où l'on parle le plus, au déjeuner et surtout pendant le trajet qui nous mène vers la gare de Lyon. Après quelques conseils et des encouragements pour repasser ce sacré permis, j'ai repris le train avec un sac à dos bien plus chargé qu'à aller (merci maman pour les cookies). Comme d'hab.

jeudi 4 février 2010

Permis de conduire raté !

J'ai passé mon permis de conduire pour la deuxième fois hier et une nouvelle fois, je l'ai foiré. J'ai beaucoup de mal à me remettre de ma déception. Toutes ses heures perdues à conduire, tout cet argent gaspillé, à quoi ça mène ? 
La deuxième fois était bien pire que la première. Le moniteur était sec et n'hésitait pas à râler, me faisant passer pour une débile qui ne sait pas conduire. En tout cas, c'est sûr, j'ai bien manqué ce rangement en bataille. Il a contrebraqué pour moi. Trop tard.
Alors maintenant, dès que je pense à cet échec, j'ai les larmes aux yeux, et lorsque je suis seule ou lorsque je ne me sens pas observée, je me laisse aller. Les gens me demandent : "Alors, ce permis ?" Je peine à leur répondre que ce ne sera pas pour cette fois tout en sentant les larmes monter. J'évite de les regarder dans les yeux parce que si je les fixe, c'est inévitable : je pleure.
Pleurer. Ce soir-même, en sortant du conservatoire, je marchais dans les rues désertes du centre-ville pour rejoindre mon studio. Je n'ai pas pu m'empêcher de me refaire le film de mon permis dans la tête, de faire ressortir les remarques déstabilisantes de cet inspecteur...J'ai sangloté pendant tout le trajet. Je pleure dès que j'y pense, qu'on m'y fait penser ou quand je vois tout simplement des voitures rouler.
Avoir son permis, c'est devenir autonome et c'est rentrer dans "le monde des adultes". Voilà ce que ça représente pour moi. A 22 ans , je devrai me dire : "Allez, j'ai toute la vie devant moi pour passer ce p***** de permis". Mon copain me dit : "C'est qu'un permis. Ne t'en fais pas." Quoi "c'est qu'un permis" ? C'est rien ce permis ? Il ne comprend pas. De nos jours, il est tellement important d'obtenir son permis de conduire, ne serait-ce que pour trouver du boulot. On a beau avoir fait des études brillantes, être super diplômé, sortir d'une école prestigieuse. Rien n'y fait. Pas le permis B, pas de boulot. Cette dernière phrase me fait prendre pleinement conscience de l'enjeu qu'il y a derrière, moi qui finit mes études dans un an et demi.
Mes amis et mes cousins autour de moi l'ont presque tous à quelques rares exceptions près. Comment ont-ils fait ? Tenter une troisième présentation m'angoisse. Je n'ai plus confiance en moi. Je n'ai même pas reçu le courrier réponse que le moniteur m'a déjà envoyé un texto pour savoir si je voulais conduire demain matin. Au lieu de lui répondre que je ne voulais pas, je lui ai écrit que je ne pouvais pas. Bien sûr en vérité, je n'ai pas envie de conduire, Dire que je n'ai plus envie de conduire serait une aberration. Dans quelques jours, si mon humeur suit son cheminement normal vers "la guérison", je recommencerai à nourrir l'espoir d'avoir un jour ce permis. Espérer, c'est tellement humain ! Comment s'en empêcher ?

dimanche 31 janvier 2010

Bright Star de Jane Campion

Bright Star est le seul film en VO que passe le cinéma local ce dimanche. Je ne connais pas bien la réalisatrice de ce film. J'ai juste entendu dire qu'elle avait également réalisé La leçon de piano, qui a reçu la palme d'or en 1993. Ce film, j'ai du le voir très jeune, peut être à 10 ans. Je ne me rappelle pas vraiment de l'histoire, j'ai simplement l'impression d'avoir été choquée, même si je ne comprenais pas tout. C'est donc avec curiosité que je suis allée voir Bright Star.

Premières impressions :
Que dire ? Ce film m'a beaucoup émue. Je ne peux pas rester insensible à la joie et la souffrance des personnages. Encore une histoire d'amour impossible, et oui !
Abbie Cornish (Fanny Brawne) joue son rôle à merveille. Les scènes où Fanny souffre d'amour et surtout la scène où elle pleure après avoir appris la mort de John Keats m'ont transpercé le cœur. Plusieurs fois mes larmes ont coulé. C'est fou, je dois m'identifier inconsciemment avec ce personnage.
La naissance de l'amour entre les deux protagonistes est beau à voir. J'en suis presque jalouse. Leur amour est contrarié par un obstacle principal : la pauvreté de Keats qui n'a pas les moyens de se marier avec Fanny. Ses poèmes ne lui rapportent que de très maigres revenus. La famille de Fanny est naturellement réticente à une éventuelle union entre les deux personnages.
Ce film vaut la peine d'être vue pour ceux qui aiment les histoires d'amour impossibles (donc les drames), l'Angleterre du 19ème siècle et ses conventions, les costumes d'époque. J'ajouterai que les deux acteurs principaux ont un jeu irréprochable.
J'ai également beaucoup aimé la musique. La bande originale est de Mark Bradshaw. J'ai été touchée par la beauté du morceau Human Orchestra, chanté par les acteurs.

samedi 30 janvier 2010

Purée de courge

Je viens de me faire un petite purée de courge. Le quartier de courge m'a été offert par un de mes anciens collègues de travail, qui cultive ses propres légumes et bien sur tout est bio. 
En suivant les conseils d'une collègue, j'ai découpé en petits morceaux la courge en évitant la croute, comme quand on mange la pastèque. Je les ai mis pendant 15 minutes dans l'eau bouillante. Pendant la cuisson, pour éviter le gaspillage, j'ai essayé de récupéré un peu de chair en épluchant la croute. J'ai réussi à me faire une coupure à l'index. :( J'ai donc renoncé à récupérer cette chair. Avec une fourchette, j'ai piqué l'un des morceaux de courge pour voir l'état de la cuisson. Une fois que la courge soit devenue bien molle, j'ai enlevé une grande partie de l'eau. J'ai écrasé les morceaux pour en faire une purée. J'ai remis la casserole sur le feu et j'ai ajouté un peu de lait, du beurre, du sel et du poivre. C'est super bon !
Voici la photo du résultat :
 

Bon ça ne vous donne peut être pas envie. Mais je vous assure que c'est très bon et facile à faire. Je suis très loin d'être une bonne cuisinière, c'est pourquoi je suis assez fière.
La prochaine fois, j'essaierai de cuire un peu plus la courge pour plus facilement l'écraser en purée.

Rhinopharyngite

Cela fait plus d'une semaine que je suis malade. Ça a commencé avec de la fièvre, un mal de gorge et beaucoup de fatigue. Il s'agit d'une rhinopharyngite d'après le médecin. J'en ai eu pour 5 jours de traitement sans antibiotiques (et oui pas automatique). Au menu, rhinadvil, gouttes pour le nez, sirop pour toux sèche. C'était pourtant bien parti pour que je guérisse rapidement.  Deux jours après, ma toux sèche s'est transformée en toux grasse. Beurk. J'ai tout de même continué mon traitement tout en sachant que je reverrai le médecin très bientôt...Apparemment, c'est devenu une bronchite d'après ce que j'ai lu sur le net. J'ai une fâcheuse manie de m'auto-diagnostiquer des maladies en me basant sur les sites de santé.
N'en pouvant plus, je suis allée revoir le médecin ce matin. Ce dernier se sait pas trop ce que c'est. Ce que je craignais est arrivé. Il m'a prescrit des antibiotiques tout en me demandant c'est loin Villeurbanne de Lyon Saint-Exupéry ? Bref, encore 8 jours à se shooter joyeusement!

Pourquoi ce nom de blog ?

La mouche anxieuse...ce nom de blog est venu par hasard. Je pensais à un titre qui pourrait me décrire. Je suis très souvent habillée en noir de la tête au pieds comme c'est le cas aujourd'hui. Il se trouve que même la monture de mes lunettes est noire. Puis ne parlons pas de mes cheveux.
Anxieuse. Tout simplement parce que ça fait plus de 20 ans que je le suis. Je me pose trop de questions et ca devient parfois épuisant. Mon copain est la seule personne à qui je livre mes interrogations existentielles (je pense que ça le fatigue aussi). Alors pourquoi ne pas commencer à les écrire ?